Les traders de Londres vont-ils enfin déménager à Paris ?
24 novembre 2017 Serge Fabre Aucun commentaire Pays Bank of America, Brexit, City, Edouard Philippe, Londres, Paris, traders 3814 vues
Les banques d’investissement confirment déplacer des emplois hors de Londres pour cause de Brexit. La pression est devenue plus forte devant les indécisions des négociateurs anglais. Les banques avaient le choix de Paris, de Francfort ou d’Amsterdam.
Selon efinancialcareers.com les traders préfèrent Amsterdam
Maintenant que c’est une réalité, des décisions difficiles doivent être prises pour réduire leur présence dans la ville et transférer leurs fonctions dans d’autres pays de l’Union Européenne, en particulier si les règles rendent impossible le commerce avec le continent.
Selon EFC (efinancialcareers.com) les employés des banques d’affaires basés au Royaume-Uni ont choisi Amsterdam.
C’est un peu normal, aux Pays-Bas, par exemple, un employeur doit obtenir l’accord du tribunal et des autorités du travail avant de procéder à des licenciements.
Mais une autre ville se détacherait aujourd’hui
Selon Emolument.com, l’argent n’est pas le seul critère. Pour la qualité de vie et de l’environnement de travail c’est Francfort qui se distinguerait. Ils seraient 70 % à répondre oui à Francfort contre 59 % à Paris.
Sur la corrélation entre performance et salaire, Paris et Francfort sont au coude à coude. Selon plusieurs sources, les dirigeants des banques d’investissement de Bank of America ne sont pas unanimes quant à l’emplacement du pôle commercial en Europe après la sortie de la Grande-Bretagne.
La Bank of America encore indécise
Fabrizio Gallo, directeur de l’unité boursière, pousse à déménager à Francfort, et ses collègues qui dirigent l’entreprise à revenu fixe, Sanaz Zaimi et Bernard Mensa, préfèrent Paris.
Le gouvernement français tente de séduire
Le Premier Ministre, Edouard Philippe, multiple les appels du pied aux grandes banques pour les convaincre de venir s’installer en France
après le Brexit. Des décisions ont été prises comme la diminution des prélèvements qui touchent le secteur de la finance. Au lieu de 20 % de taxes, les employeurs n’auraient plus qu’à s’acquitter de 13,6 %.
Bref, Paris veut rester dans la course pour récupérer les exilés du Brexit ! Les professionnels du tourisme peuvent raisonnablement en attendre des retombées tant en termes de voyages d’affaires que de loisirs !
Serge Fabre
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