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Transport aérien et tourisme : Plus de règles, moins de services, toujours plus d’argent

C’est l’axiome à la mode pour les compagnies aériennes. Faire de l’argent, toujours plus d’argent. Money for nothing. Ce qui est assez compréhensible pour les compagnies low cost, l’est en revanche beaucoup moins pour les compagnies aériennes « traditionnelles.» En fait, toutes adoptent la même mode de fonctionnement : « faire du fric. » C’est vrai que les temps sont actuellement durs.

Les bagages sont depuis quelques temps en ligne de mire. Les transporteurs affirment qu’ils vont devenir plus stricts avec la gestion des bagages cabine. Il faut comprendre qu’ils vont être taxés. Sécurité routière et aérienne, même combat. Les usagers sont taillables et exploitables à volonté

Désormais, si vous envisagez de voyager léger, il va falloir changer vos habitudes. En tout cas, réfléchir sérieusement avant de faire vos bagages pour éviter des mauvaises surprises au moment de l’embarquement.

Les bagages cabines seront calibrés et éventuellement taxés si les normes du transporteur ne sont pas respectées.

Le premier des problèmes, c’est que les compagnies aériennes n’appliquent pas toutes le même standard de taille. Pour Ryanair, c’est 40X25 X20cm, Wizz Air 40 X 30 X20cm EasyJet et British Airways 45X36 X20cm.

De plus, seuls les bagages pouvant se glisser sous les sièges seront acceptés en cabine. Sans toutefois préciser les dimensions de l’espace disponible sous les sièges ? Donc, n’oubliez pas de voyager avec votre télémètre laser.

Déjà, des témoignages circulent sur des abus ne tenant pas compte des règles précisées ci-dessus.

Tel passager a été contraint de régler 50$ pour voyager avec un vidéo projecteur à peine plus grand qu’un ordinateur portable. Un autre a été taxé à hauteur de 99€, même après avoir prouvé que son bagage entrait dans le gabarit et respectait la norme.

Une autre que son sac à main était trop gros. Coût 89€. Donc, il peut parfois exister de l’arbitraire.
La politique tarifaire n’est pas très claire et semble se faire parfois « à la tête du client. »

Mais déjà, la résistance s’organise. Les réseaux sociaux donnent des solutions plus ou moins fantaisistes, comme remplir une taie d’oreiller avec des objet personnels, cacher les sacs sous une veste ou un manteau. Des solutions certainement plus amusantes qu’efficaces.

Ma conclusion personnelle : mass market oblige, le passager est devenu encore plus un « cochon de payant » Et selon un autre dicton populaire, « tout est bon dans le cochon.»

D’ailleurs, « la patrie d’un cochon se trouve partout où il y a des glands. »
Bon vol.

François Teyssier