Le secteur du tourisme est devenu une industrie majeure en Islande.
Icelandair, la compagnie aérienne régulière islandaise, dont le hub est situé en Islande à l’aéroport international de Keflavik (KEF), est une composante essentielle de la stratégie du pays pour accentuer son développement.
Nous avons demandé à Bryndis Philibert, la directrice commerciale de la compagnie en France, de nous faire un point sur ses activités :
Quelle est l’actualité d’Icelandair sur le marché français ?
BP : Nous continuons le développement du marché français, l’un des plus actifs, mais nous sommes en ce moment très concentrés sur le lancement au mois de Mai prochain de notre desserte de Genève.
En effet, à partir du 24 mai 2014, Icelandair opérera ainsi des vols au départ de Genève vers Reykjavik à raison de 2 vols par semaine jusqu’au 23 septembre 2014.
Icelandair relie toute l’année l’Islande, ainsi que les États-Unis et le Canada. Les connexions pour l’Amérique du Nord depuis l’aéroport de Keflavik sont optimales (en moyenne 1 heure de transit) vers Anchorage, Boston, Denver, Halifax, Minneapolis, New-York (JFK & EWR), Orlando, Seattle, Toronto, Washington (IAD) et, depuis le 5 mars 2014, Edmonton au Canada ainsi que Vancouver à partir du 13 mai 2014.
Au total, la compagnie dessert 38 destinations en Europe et en Amérique du Nord. Au départ de Paris, la fréquence des vols varie entre la période hivernale, avec 1 à 2 vols quotidiens, et la période estivale avec 18 vols hebdomadaires. Des départs de Bruxelles sont également proposés en période estivale avec 4 vols directs par semaine.
Icelandair propose la possibilité d‘une escale en Islande sans supplément sur le tarif aérien pour ses passagers transatlantiques mais aussi plusieurs forfaits séjour et week-end en Islande.
Icelandair est-elle plutôt utilisée en France pour le Loisir ou pour l’Affaire ?
BP : En global pour la compagnie, la partie Affaires représente entre 10 et 20 % de l’activité. En France, l’Affaires ne représente que 6 %. Mais sur cette partie, nous sommes bien évidement en concurrence avec les programmes tels que Frequent Flyer, entre autres.
Concernant le Loisirs, Icelandair a augmenté ses trafics français de 14 % en 2013, profitant du réel engouement des touristes hexagonaux pour l’Islande et du très bon travail des tour opérateurs spécialistes de la destination.
La France est pour nous l’un des marchés qui progresse le plus en Europe. Nous sommes bien conscient du potentiel de la destination qui nous semble encore sous-estimé.
Pour 2018, nous avons déjà anticipé l’arrivée de nos nouveaux avions Boeing 737 max qui seront moins polluants et plus économiques en carburant.
Aujourd’hui, la flotte d’Icelandair est composée de 18 Boeing 757. Chaque appareil propose aux voyageurs une classe affaires « Saga Class », une Economy Comfort Class et une Economy Class.
Avec eux, en 2013, Icelandair a transporté environ 2,3 millions de passagers entre l’Islande, l’Europe et l’Amérique de Nord.
En 2014, 3 nouveaux Boeing 757 seront ajoutés à la flotte, celle-ci comptera alors 21 appareils.
Quelles actions allez-vous mener auprès des professionnels français ?
En 2014, nous prévoyons une augmentation entre 5 et 10 % du volume et nous mettons tout en oeuvre pour maintenir notre haut niveau de service.
45 % de notre chiffre d’affaires provient des agences de voyages traditionnelles et des tour opérateurs. C’est une cible prioritaire pour nous.
Nous allons accentuer notre proximité avec tous les acteurs de la distribution en participant notamment aux salons majeurs de la profession, comme le Ditex ou IFTM Top Resa mais également en participant à des workshops, en collaboration avec l’office de tourisme d’Islande et en créant nos propres événements.
La dernière édition du salon Icelandair Mid-Atlantic, qui s’est déroulée du 6 au 9 février dernier, a été le plus grand événement professionnel jamais organisé en Islande.
Près de 750 partenaires venant des quatre coins du réseau Icelandair ont participé à cette 22ème édition. 450 d’entre eux, ayant un lien significatif avec l’Islande, venaient d’Europe et d’Amérique du Nord. Une quinzaine de professionnels français étaient présents.