Au Sri Lanka, les pluies durant la mousson et les inondations ont accru le risque de la dengue et d’autres maladies d’origine hydrique. Le nombre de cas de dengue est désormais très important et les hôpitaux sont surchargés pour traiter les malades.
On compterait déjà plus de 200 patients décédés
[1]Selon le ministère de la santé 63 000 personnes ont été touchées par le virus. Il a été ajouté qu’il y avait une augmentation considérable du virus de type 2. Des mesures préventives et curatives d’urgence étaient en cours pour la propagation.
Les lieux de reproduction des moustiques sont dans toutes les régions
Les lieux de reproduction des moustiques sont abondants dans tout le pays.
Avec 63,987 patients déclarés au cours des six premiers mois de cette année, c’est la plus sérieuse épidémie de dengue.
Un constat plus alarmant qu’en 2016
L’an dernier, un total de 54,727 patients atteints de dengue et 78 décès ont été signalés dans l’ile. Jusqu’à présent, le plus grand nombre de cas a été signalé dans la partie ouest avec 27,272 patients.
Le district de Colombo a enregistré le nombre le plus élevé avec 14,189 patients tandis que le district de Gampaha a enregistré le deuxième plus grand nombre avec 9 370 patients.
[2]Les consignes de prudence
Il est également important de consulter un médecin en cas de fièvre durant au moins 3 jours. « Il n’y a pas de traitement antiviral spécifique de la dengue. Les malades bénéficient donc uniquement d’un traitement symptomatique destiné à lutter contre la fièvre, les douleurs musculaires et les céphalées, et à prévenir la déshydratation. Un repos au lit est généralement conseillé. Il faut éviter l’aspirine qui risque d’aggraver les manifestations hémorragiques ainsi que les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens. En cas de dengue hémorragique, une hospitalisation en réanimation est nécessaire »
Les grands hôtels ont pris des mesures pour disperser des produits contre les moustiques. Néanmoins, il est prudent de se munir de spray ou crème anti-moustiques.
Serge Fabre