Le groupe TUI a mené tout récemment un sondage auprès de plus de 3 000 clients. Le résultat est surprenant car on s’étonnait que l’offre d’hôtels respectueux de l’environnement ne fût pas si importante chez les grands voyagistes. Les pollutions, l’utilisation de produits nocifs dans l’alimentation ont sûrement incité les clients à choisir des éco-hôtels.
Une enquête auprès de 3 000 voyageurs
L’enquête, a ciblé environ 3 000 personnes qui avaient voyagé au cours des deux dernières années, mais pas nécessairement avec TUI.
Les résultats ont montré que les touristes allemands et français représentent une tendance supérieure à la moyenne européenne dans la réservation de logement durable.
Les allemands et les français avant les britanniques et les Suédois !
Au Royaume-Uni et en Belgique, 9 % des clients préfèrent des vacances durables, tandis que le chiffre est tombé à 6 % des Suédois et 5 % des Néerlandais. A l’inverse, les allemands ont été 17 % à réserver un hôtel respectueux de l’environnement. La surprise est venue des français qui ont été 18 % à réserver un eco-hôtel.
[1]Une enquête qui conforte le TO à renforcer sa production durable. Thomas Ellerbeck (photo), membre du Comité Exécutif du Groupe TUI et responsable de la durabilité confirme que le « voyage durable » est désormais en vogue parmi les vacanciers :
« Cette tendance concerne à la fois la durabilité écologique et sociale. Les clients ont de plus en plus conscience de la nécessité de protéger
l’environnement, la biodiversité, et offrir dans le même temps de meilleures conditions sociales pour la population locale ».
[2]TUI s’engage dans ce mouvement mondial
TUI souhaiterait que des normes claires et communes à l’ensemble des voyagistes puissent apparaître dans les offres.
TUI, viserait à fournir 10 millions de vacances par an, plus écologiques et plus justes à partir de 2020. C’est un objectif parfaitement atteignable pour un groupe de cette importance.
Des obstacles existent encore aujourd’hui
L’enquête a identifié les obstacles actuels à une plus grande durabilité dans le tourisme.
Plus de la moitié (55 %) des répondants ont critiqué le manque d’information et de choix, alors que 66 % des répondants estiment que la responsabilité d’offrir des voyages durables incombe principalement aux entreprises de voyage plutôt qu’à eux-mêmes.
Les professionnels sont surement encore septiques sur la nécessité de présenter dans leurs catalogues et/ou sites web des établissements qui respectent l’environnement.
On évoquera également et de plus en plus, ce qu’on met dans les assiettes des vacanciers.
Le marché du bio est en pleine croissance et on commence à voir une proportion de clients végétariens non négligeables.
Serge Fabre