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Turbulences aériennes, quelles sont les routes où ça secoue le plus ?

Les turbulences aériennes comme celle subie dernièrement par l’avion de Singapore Airlines, en provenance de Londres alors qu’il se dirigeait vers Singapour (un passager décédé et d’autres blessés), passant de 37 000 pieds à 31 000 pieds en quelques minutes, ne sont pas prévisibles, mais il est possible de s’en approcher, car elles sont dues à un certain flux de vents, plus fréquent dans certaines régions que dans d’autres.

A partir de là et avec les données collectées par l’aviation, des listes des zones les plus turbulentes ont pu être dressées, collectées notamment par l’autorité météorologique des États-Unis.

Selon cette autorité, la route la plus risquée relie Santiago du Chili à Santa Cruz de la Sierra en Bolivie, en traversant également les Andes.

La seconde n’est pas exactement une route mais une zone, entre Almaty et Bichkek, au Kazakhstan et au Kirghizistan. Il y a ensuite Lanzhou, au nord-ouest de la Chine. Le Népal constitue également un autre point noir en ce sens.

En Europe, presque tous les itinéraires turbulents passent par la Suisse ou plus précisément par les Alpes.

Aux États-Unis, le plus problématique, bien qu’à un niveau inférieur au précédent, est celui qui relie Nashville au Tennessee à Raleigh en Caroline du Nord.

L’Espagne et la France, bien qu’elles connaissent également des turbulences, ne sont pas des endroits initialement propices à ces courants d’air.

D’où viennent les turbulences ?

Le mouvement de turbulences est provoqué par la pression atmosphérique, les courants-jets, l’air autour des montagnes, les fronts froids ou chauds ou les orages.

Les conditions météorologiques extrêmes augmentent les risques de turbulences, et en raison du changement climatique, ce type d’incidents ne fera que continuer à se multiplier.

D’ailleurs, le changement climatique affecte le transport aérien de plusieurs manières : la chaleur extrême peut rendre plus difficile le décollage des avions, les inondations causées par les ondes de tempête et l’élévation du niveau de la mer constituent un risque plus élevé pour les aéroports et le risque que la foudre frappe les avions en vol a augmenté.