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Le tourisme out going désormais non grata en France

Toute entrée en France et toute sortie de notre territoire à destination ou en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne est interdite, sauf motif impérieux, depuis hier dimanche minuit.  Avec cette décision le premier ministre Jean Castex sonne le glas des espérances des professionnels du tourisme pour les vacances de février à l’étranger.

Le Premier ministre a par ailleurs précisé qu’un test PCR négatif serait demandé pour toute entrée en France en provenance d’un pays de l’Union européenne, « à l’exception des travailleurs transfrontaliers« .

Il faudra désormais un motif impérieux précisé dans une attestation obligatoire pour voyager. Le motif peut être d’ordre sanitaire, familial ou professionnel. Dument justifié, il peut évidemment faire l’objet de contrôle par les forces de l’ordre. Des restrictions sur les déplacements qui semblent bien comprises par une grande partie de la population mais provoquent la déception des professionnels du voyage.

« On était déjà un genou à terre mais là, c’est un nouveau coup sur la tête », a regretté notamment Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises Du Voyage, interrogé par le journal Le Parisien. Un sentiment partagé par Laurent Abitbol, le président du directoire de Selectour et par Guillaume Linton, le président d’Asia, qui précisait hier sur France 24 : « les conséquences vont être dramatiques, puisque les clients s’étaient positionnés sur les départs des vacances de février, il va nous falloir maintenant détricoter tous ses voyages avec d’énormes conséquences à venir« .

Les professionnels du voyage sont pris de cours, ils ont appris la décision du gouvernement à la télévision vendredi dernier, comme l’ensemble des français. Il leur a fallu s’organiser en extrême urgence notamment pour les départs de ce week-end. Avec des réactions de fort mécontentement des clients qui, pour ceux qui sont partis samedi et dimanche, s’inquiètent déjà des conditions de leur retour.