Les professionnels du tourisme s’inquiètent de la possible instauration d’une taxe de séjour spécifique ciblant l’hôtellerie en Ile-de-France dont le produit devrait financier les transports en commun, et qui pénaliserait le tourisme selon eux.
Le Groupement national des indépendants (GNI) a appelé hier après-midi à mettre un terme au « racket sur les hôtels » en estimant qu’une telle mesure porterait atteinte au tourisme à Paris.
L’Alliance 46.2, qui réunit les grands groupes du secteur, a estimé que l’instauration d’une telle taxe irait à l’encontre des conclusions des Assises du tourisme, organisées il y a une semaine à Paris.
Le député PS Olivier Faure et 11 députés franciliens ont déposé un amendement proposant l’instauration de cette taxe de séjour spécifique à l’Ile-de-France de 2 euros par nuitée destinée à financer les transports en commun. Cette nouvelle taxe de séjour, qui serait instituée à partir du 1er septembre, permettrait de dégager environ 140 millions d’euros par an.