Beaucoup de professionnels du tourisme et des voyageurs de plusieurs pays européens ont manifesté leur surprise face aux nouvelles procédures d’entrée aux Etats-Unis, qui compliquent toute possibilité de voyager. Le point le plus critique est le fait que les nouveaux PCR requis ne seront valables que pour une durée d’une journée, ce qui dans d’innombrables pays et liaisons rend les déplacements impossibles.
Cette nouvelle mesure – qui, bien entendu, s’ajoute à la nécessaire vaccination d’au moins deux doses -, qui entrera en vigueur « au début de la semaine prochaine », et qui est censée lutter contre Ómicron, n’admet plus les tests effectués dans les trois jours précédents.
Pour les autorités officielles du tourisme des États-Unis, les professionnels et les voyageurs européens doivent anticiper au maximum ces nouvelles formalités sanitaires. « Il y aura sans doute des cas un peu compliqués, mais on s’en sort bien », a-t-il déclaré, soulagé que la quarantaine n’ait pas été adoptée.
Les vols de lundi prochain sont pratiquement impossibles à assurer, a admis le représentant américain interrogé. Parce que les tests PCR le dimanche ou les jours fériés ne sont pas faciles. Il faut garder à l’esprit qu’il est de 24 heures à compter du prélèvement de l’échantillon, ce qui est encore plus compliqué.
« Les agences de voyage doivent anticiper et trouver un centre de test dans la ville de départ de leurs clients pour savoir où se faire tester avant de retourner dans l’avion« , suggèrent les experts.
La France, de son côté, imite désormais la Grande-Bretagne et oblige également tous les voyageurs en provenance d’un pays hors UE à présenter un test négatif dans les 48 heures, qu’ils soient ou non vaccinés.
Le problème c’est qu’aux Etats-Unis ces tests sont faits pour tout – il y a des tentes dans les rues – et ils sont gratuits, mais en Europe non seulement ils coûtent plus de cent euros mais leur résultat n’est pas livré tout de suite. Le délégué américain insiste sur le fait que « les agents de voyages ont une vraie carte à jouer pour faciliter les choses et aider leurs clients ».
Hier jeudi, un premier cas du nouveau variant Omicron a été signalé sur le sol américain. Dans ce contexte en constante évolution, comme pour toutes les destinations, les conditions d’entrée peuvent être modifiées à tout moment en fonction de la situation sanitaire : un cauchemar pour l’industrie du tourisme.