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Vacances des français : les poches sont vides mais l’envie est là !

Mondial Assistance révèle les résultats de la huitième vague du « Baromètre Les Français et les vacances » réalisé par l’Ifop.
Pour la première fois depuis le lancement de ce baromètre en 2011, des évolutions annuelles peuvent être mesurées. On apprend ainsi que :

Un Français sur cinq envisage de partir en vacances lors des prochains congés scolaires de printemps

Les Français partiront en grande majorité en France et à la mer ·
Le budget consacré aux vacances est en hausse de 15 % (911 euros) par rapport la même période en 2012.
41 % des Français ne partiront pas par manque d’argent (+6 points par rapport à la même période en 2012)

·         75 % des vacanciers resteront en France et 42 % iront à la mer comme destination

·         54 % des Français sont favorables au raccourcissement des congés scolaires d’été

22 % des Français projettent de partir en vacances lors des congés scolaires de printemps

Selon les résultats du baromètre, les intentions de départs en vacances des Français est en recul par rapport à l’an dernier à la même période.
S’ils étaient 25 % à partir à la même période en 2012, cette année seuls 22 % des Français projettent de partir pour les vacances de printemps 2013.

Les catégories socioprofessionnelles aisées (33 %) des cadres et professions libérales) de même que les Franciliens (33 %) prévoient davantage de partir en vacances.

Un budget vacances en hausse

Le budget envisagé pour les vacances de printemps est en hausse, avec 792 euros en moyenne, soit 119 euros de plus que l’an dernier à la même époque. Le sondage relève que les habitants des communes rurales et les vacanciers âgés de 65 ans et plus sont ceux qui prévoient de dépenser le plus (respectivement 1 055 euros et 1 085 euros). A l’inverse, les budgets sont plus modestes chez les jeunes de 18 à 24 ans (606 euros) et les employés (516 euros).

Cependant 41 % des Français qui ont déclaré ne pas partir en congés durant les prochaines vacances scolaires évoquent le manque d’argent comme principale raison, soit 6 points de plus par rapport à la même période en 2012, et 34 %  disent vouloir économiser pour d’autres vacances (+ 13 points).

Dans le détail, le manque d’argent est une raison avancée par 51 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans, 52 % des employés et également 54 % des personnes ayant des enfants vivant sous leur toit.

Des vacances d’une semaine en France et à la mer

Comme l’an dernier, 42 % des Français partant en vacances au printemps ont choisi la mer comme destination, 26 % préféreront la campagne et 10 % la montagne.

Les trois quart des Français ont choisi de rester en France pour passer leurs vacances (75 %) suivi par des destinations proches en Europe (16 %) et dans des proportions très minoritaires l’Afrique (4 %).

Hôtel et famille : les hébergements privilégiés 

Optant principalement pour la mer et la France, les vacanciers seront en premier lieu hébergés à l’hôtel (25 %), ou dans leur famille (24 %). La location d’un appartement ou d’une maison est une solution adoptée par 15 % des vacanciers, et 10 % résideront chez des amis.

Dans des proportions semblables à l’an passé à la même époque, le camping (8 %), les gîtes (8 %), les clubs (5 %) et les appart’hôtels (3 %) séduisent plus marginalement les vacanciers.

Moins d’un vacancier sur trois a l’intention de réserver à la dernière minute

28 % des Français prévoient de réserver leurs vacances à la dernière minute, une tendance identique à l’an dernier à la même époque. Cette solution est plébiscitée par 43 % des vacanciers âgés de 35 à 49 ans et 35 % des Français ayant des revenus mensuels inférieurs à 1 500 euros.

Plus de la moitié des Français qui réservent en ligne à la dernière minute sont motivés par l’attrait financier : 56 % des Français font ce choix pour bénéficier de prix plus attractifs (+ 8 points par rapport à la même époque en 2012), l’argument financier se double de la volonté de bénéficier de la meilleure météo (30 %).
17 % ont choisi ce mode de réservation car ils ne savent pas où partir et 16 % déclare opter pour cette solution par manque de temps.