Le 1e juin dernier, l’inauguration du vol XL Airways vers Los Angeles fut un franc succès.C’est clair, net et précis. Tout avait été minutieusement préparé. Un enregistrement personnalisé, un fléchage directionnel des grands jours vers la salle de départ.
Laurent Magnin, le PDG de la compagnie qui nous attendait dans un salon un couteau à la main pour découper un gâteau aussi symbolique que roboratif. Un verre d’excellent champagne plus tard, nous avons embarqué escortés par toute une troupe d’accortes pom-pom girls qui faisaient le show « à l’américaine » pour les voyageurs. Un accueil de circonstance, inattendu, mais qui s’imposait de lui-même.
[1]Dès les premiers tours de roues de l’Airbus A 330-200, les camions des sapeurs pompiers de l’aéroport nous firent une haie d’honneur et baptisèrent avec leurs lances d’incendie. L’avion partit donc sous les meilleurs auspices possibles.Nous partions découvrir la ville des anges.
Bien installés dans un petit espace cloisonné en classe économique situé à l’avant de la cabine, XL Airways, permettant le choix des sièges possible avant le départ. il ne nous restait plus qu’à découvrir l’éclatante démonstration de la qualité des services proposé sur les États-Unis.
L’équipage commercial avait été certainement sélectionné pour la circonstance. Tant hôtesses et stewards se montraient aussi agréables que professionnels. Ils proposèrent un service attentif, précis et décontracté mais jamais compassé ou distant. Les prestations proposées furent à la hauteur des ambitions affichées, raffinées, avec des vins français de qualité, Champagne, digestif. Un choix de repas parfaitement préparés. Une prestation exceptionnelle de type « Premium Galaxie.
[2]Pour ma part, il y avait bien longtemps que je n’avais pas vu une telle qualité de prestations en vol dont bien des compagnies traditionnelles aurait tout intérêt à s’inspirer.
Le temps passa très vite car l’équipage proposait une innovation intéressante : Contre légère rémunération, des tablettes et/ou des casques de réalité virtuelle Skylights. Associé à un programme de films récents, c’est un moyen simple individualisé et confortable de voir un film dans d’excellentes conditions. Il semble vraisemblable qu’un tel dispositif puisse faire école dans le transport aérien.
Bien sûr, les 12h40 de temps de vol ne passèrent pas plus vite, mais ils furent agréablement occupé en tout cas.
Le reste des festivités furent à l’image du charismatique Laurent Magnin. Parfaitement assisté par son équipe : Luc Bereni ; Stéphanie Cordier et Stéphanie Bouchara. Ils nous concoctèrent un programme imaginatif, chaleureux et maîtrisé. Mêlant habilement tradition et atypisme.
Une mention spéciale à la dynamique Murielle Nouchy. La directrice de Visit California France qui fut à l’initiative des visites touristiques et des rencontres professionnelles qui nous furent proposées. Un ange gardien qui veillait à la bonne exécution des moindres détails d’organisation. Là encore, une prestation parfaitement assurée.
Les Angeles dont le nom officiel complet est : El Pueblo de Nuestra Señora la Reina de Los Ángeles del Río de Porciúncula. Plus concis et adepte des raccourcis percutants, les américains l’appellent L.A. La capitale mondiale du cinéma. Dont les quartiers cultissimes font rêver : Hollywood, Beverly Hills, Bel Air et bien sûr le célèbre et interminable Sunset boulevard et le très exclusif Rodéo Drive ou Hollywood boulevard et ses étoiles.
[3]J’avoue que je restais sur le souvenir déjà ancien d’une grande ville bétonnée, assez inhumaine, sillonnée de nombreuses autoroutes urbaines. Ce qui reste vrai car le comte est relié par 850 km d’autoroutes.
Mais depuis, changement de taille, L.A downtown a été quasiment totalement rénové et constitue un détonnant mélange de modernité et de tradition. Un quartier bien habité avec des parcs arborés. En paraphrasant Alphonse Allais Los Angeles, est devenu : « une ville à la campagne. » Mais, hélas, l’air n’y est pas toujours aussi pur.
Une ville qui est devenue un must culturel avec ses nouveaux musées : The Broad et son impressionnante collection d’art moderne, mais également le Moca, le musée Getty et le Hammer Museum ainsi que ses salles de concert symphoniques : le spectaculaire bâtiment du Walt Disney Concert Hall dessiné par l’architecte américano-canadien Frank Gehry. Il abrite aujourd’hui l’orchestre philharmonique de Los Angeles. L’auditorium est réputé pour l’extrême qualité de son acoustique. Il est situé juste en face de l’ancien auditorium.
Une concentration rendue possible par la politique des fondations culturelles gérées par leurs riches propriétaires.
[4]Puis, changement radical, nous avons découvert la culture populaire américaine. Une promenade à cheval sous un éclatant soleil depuis le Sunset ranch. Juste sous le célébrissime panneau Hollywood – the Hollywood sign, au travers des collines et des canyons qui dominent la ville. Avec en prime, une vue époustouflante sur la mégalopole californienne qui couvre une superficie totale de 1 300 km2 dont le comté éponyme est peuplé de 17 millions d’habitants.
Et c’est Santa Monica, grande station balnéaire réputée si typique de l’American way of life que nous avons terminé la soirée. Un inévitable poncif de la vie Californienne.
Le lendemain ; autre fleuron incontournable de la ville, nous avons découvert Universal studios et toute une pléthore de nouvelles attractions : le monde magique d’Harry Potter, l’impressionnante rencontre avec les transformers. Une découverte approfondie des coulisses des légendaires studios qui dura toute la journée.
Le jour après, il était hélas déjà le temps de partir. Une dernière découverte panoramique de la ville des anges grâce à la très pratique Starlines Tour une service de bus à impériale qui nous fit découvrir : L.A downtown, Chinatown, le quartier traditionnel mexicain et se termina au Grammy Museum, le temple de la musique américaine. La boucle était désormais bouclée.
Le vol retour fut à l’identique de l’aller : ponctuel, confortable avec la même qualité de service et de prestations à bord. C’est vrai que c’était le même équipage.
Il est clair qu’après New York, Miami et San Francisco, avec une 4 e fréquence sur les États-Unis X.L Airways s’impose désormais au point de devenir un transporteur incontournable pour découvrir l’Amérique. Permettant aux voyageurs d’obtenir un rapport qualité/prix exceptionnel.
François Teyssier