Au lendemain de la déclaration de cessation de paiement de XL Airways, les professionnels du voyage (APST, Entreprises du Voyage, SETO) sont mobilisés auprès de leurs clients. La défaillance de XL Airways remet à nouveau sur le devant de la scène l’absence de garantie pour le consommateur lors de la faillite d’une compagnie aérienne.
L’Association internationale du transport aérien (IATA) a adopté, comme pour la faillite d’Aigle Azur, sa règle unilatérale de suspension des remboursements. De ce fait les professionnels du voyage explorent toutes les actions possibles afin de faire sanctionner l’attitude monopolistique, voire dominante de IATA.
Dans ce contexte, les professionnels du voyage demandent la mise en place d’une garantie financière pour couvrir ce risque de défaillance des compagnies aériennes.
« En effet, il est insupportable pour le consommateur de devoir, dans la majorité des cas, racheter un billet d’avion, indique Jean Pierre Mas, le Président des Entreprises du Voyage.
Pour les clients ayant acheté un voyage à forfait, les professionnels du voyage œuvrent pour trouver une solution de départ et assurer le retour de ceux qui sont déjà sur place.
Ainsi les clients verront leur voyage maintenu en volant sur d’autres compagnies.
Pour les agences dont les clients ont acheté des vols secs, les professionnels du voyage ont demandé aux compagnies desservant les mêmes axes (Air France, Corsair, French Bee, Air Caraïbes, Air Austral) de consentir un tarif spécial pour les titulaires d’un billet XL Airways non volé.
La poursuite de l’activité ?
Les organismes institutionnels du tourisme (APST, Entreprises du Voyage, SETO) associés aux
réseaux de distribution (Laurent Abitbol, Président du réseau Selectour/Havas), soucieux de l’avenir du paysage aérien français, sont très attentifs à toute négociation pouvant
déboucher sur une reprise de la compagnie XL Airways.
Ils sont très favorable à la poursuite de l’activité de la compagnie XL Airways afin de maintenir le pavillon français sur des destinations très convoitées par leurs clients (Antilles françaises, Réunion, République Domicaine…). Ils expriment leur total soutien à toute solution permettant le maintien de la compagnie dans le paysage aérien français.